JO d'hiver 2018 : la neige française au coeur de brûlants enjeux

On ne saura pas avant 2011 où seront organisés les Jeux Olympiques d'hiver 2018. En attendant la fin du suspens, la compétition fait rage. Les candidats rassemblent les soutiens et les arguments convaincants pour défendre leur dossier. Pour des raisons économiques, certains pays ont renoncé à se présenter. En revanche, trois pays semblent extrêmement intéressés : l'Allemagne, la France et la Corée du Sud.

La France a officiellement annoncé sa candidature la semaine dernière. Reste à définir quelle ville française accueillera cet événement sportif d'envergure. Le choix risque d'être difficile puisqu'il y a 4 municipalités candidates : Annecy, Grenoble, Nice et Pelvoux (Alpes du Sud). Annecy est la première à s'être déclarée puisqu'elle ambitionnait déjà d'être ville organisatrice en 2014. Grenoble a déjà accueilli les JO en 1968 et veut tabler sur ce passé pour rafler la mise. Nice présente un profil similaire à Vancouver et Sotchi, les deux dernières élues pour 2010 et 2014, à savoir une station balnéaire adossée à un massif montagneux.

Les quatre projets ont quelques petits mois pour séduire le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF). Les quatre concurrentes doivent répondre au lourd cahier des charges puis, après examen approfondi, le CNOSF tranchera. L'étape suivante sera la remise de la candidature française au CIO, qui peut les recevoir jusqu'en octobre 2009.

Les associations environnementales ont souhaité d'ores et déjà attirer l'attention des acteurs concernés sur la nécessité de prévoir des jeux durables (c'est-à-dire avec un bilan carbone modeste, des infrastructures adaptées qui puissent bénéficier à la région après, une bonne gestion des déchets, etc.). Mountain Riders, une des associations soutenues par Greenweez, qui est à l'origine de plusieurs éco -guides pour un traitement responsable de la montagne, propose d'avoir des JO éco-conçus. Pour en savoir plus sur leur démarche, n'hésitez pas à aller voir leur site !