mercredi 31 décembre 2008
Petit bilan
Quel est le bilan écologique de cette fin d'année ?
Il y eu bien sur du bon, et du "peut mieux faire" ! Nous vous proposons un petit survol de nos impressions 2008 pour trois grandes familles d'acteurs sociaux : politiques, entreprises, et citoyens.
L'année a été active pour nos dirigeants. Certains diront qu'ils ont brassé plus d'air qu'une éolienne, mais nous n'iront pas jusque là ! Dans le bon, il y a eu le vote de la loi Grenelle 1, une orientation à donner pour le futur. Dans le "peut mieux faire", on attend la concrétisation de ces mesures et la loi Grenelle 2, en espérant que ce ne sera pas une version trop édulcorée !
Côté gouvernance, dans la catégorie "peut mieux faire", il y a eu aussi Poznan, ce rassemblement de 12 000 délégués de près de 190 Etats, réunis pour préparer l'après Kyoto. Ce qui devait être le grand rendez-vous de la lutte contre le réchauffement climatique a été plus que décevant. Il ne reste plus qu'à espérer que la conférence de Copenhague en 2009 pourra permettre d'aboutir à un accord sensé et engagé, et qui soit respecté !
Du côté des entreprises, la plupart sont maintenant conscientes des enjeux du développement durable sur leur image de marque, et de l'impact sur la motivation des salariés à travailler pour un employeur plus éthique. Il leur reste maintenant à appliquer plus généralement ces principes à toute la chaîne de production ou à tous leurs services, et à continuer d'innover sans attendre qu'une loi les y oblige. Dans le bon, il y a eu bien sur la sortie de www.greenweez.com :-)
Question vie citoyenne, dans le positif, il y a eu de nombreux films et documentaires de qualité qui ont connu une belle audience et qui ont contribué à sensibiliser toujours plus de personnes. Plus des expositions, des émissions, des publicités, des brochures très réussies,... Les associations environnementales aussi ont continué leur remarquable travail de terrain et de sensibilisation. Elles sont véritablement au coeur du changement en France !
"Peut mieux faire" par contre la mise en action concrète par des citoyens pourtant sensibilisés. Les sondages le montrent, les Français sont au courant des problèmes écologiques, et se sentent concernés, mais au moment d'agir, il reste encore de nombreux blocages : le tri sélectif ? Trop compliqué. Le bio ? Trop cher. Les économies d'énergie ? Pourquoi pas, un jour...
Alors voilà, notre voeu en 2009, c'est que tous les acteurs sociaux s'investissent pour trouver des solutions chacun à sa mesure, que petit à petit, les freins à l'action soient levés, et que la voie du juste milieu soit trouvée dans les grandes négociations.
Bonne année 2009 à tous !
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lundi 29 décembre 2008
Noël Blanc et changement climatique
Pour étayer leurs propos, ils citent des témoignages d'experts météorologues et climatologues. Un Noël blanc à Paris deviendrait en effet une vraie exception, de même qu'à Londres ou Berlin.
Il ets vrai que compte tenu des températures actuelles en France on entend de nombreuses remarques sur le changement climatique, une illusion d'après les frileux ! Il faut bien se rendre compte que l'échelle de temps humaine et l'échelle géologique ne sont pas vraiment les mêmes... Un réchauffement de 1°C de la surface du globe sur vingt ans est incroyablement rapide à l'échelle de la Terre, et on en voit déjà les répercussions, alors qu'à l'échelle d'une vie humaine cela peut en effet paraître lent. C'est bien pour cela que dans le développement durable, la notion de l'héritage laissé aux générations futures est tellement importante.
Alors juste avant de changer d'année, essayons d'imaginer nos successeurs sur la planète en 2108, dans cent ans, et voir quel message nous souhaiterions leur transmettre et quelle conversation nous pourrions avoir avec eux... Peut-être qu'en 2009 nous allons finalement appliquer nos bonnes résolutions !
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vendredi 5 décembre 2008
Les cadeaux de la biodiversité
Intéressons-nous à ce que Gilles Bœuf, lors d’une conférence donnée ce matin au Muséum national d’Histoire naturelle sur la santé environnementale, a appelé les « cadeaux de la biodiversité ».
Le nombre d’espèces vivantes sur Terre actuellement est estimé entre 10 et 30 millions. Seules 1,8 millions ont été décrites (virus, bactéries, fungi, végétaux et animaux).
Et ces espèces offrent depuis toujours des « cadeaux » aux humains. Sans parler de la nourriture, mais des bijoux, des cosmétiques, des médicaments…
Aujourd’hui, 50% des molécules vendues en pharmacie sont extraites ou synthétisées à partir de produits naturels : de l’aspirine et la quinine bien célèbres, à divers anti-cancéreux et antibiotiques, la nature propose des solutions pour chaque problème existant. Encore faut-il le savoir et les découvrir… Gilles Bœuf nous rappelle que de nombreux chercheurs planchent sur ces dossiers pour nous (dont huit Prix Nobel de physiologie, médecine, ou chimie !). Ils arrivent à trouver dans des espèces « insignifiantes » ces merveilleuses molécules porteuses d’espoir.
Vous ne refuseriez pas un cadeau de Noël ? C’est pourtant ce que nous faisons avec la nature. Au rythme où les espèces disparaissent, dont beaucoup d’inconnues, la plupart ne pourront même pas révéler leurs secrets aux humains…
Alors considérons l’apport de cette nature non pas comme un dû, mais bien comme un cadeau, et émerveillons-nous de ce qu’elle nous offre au quotidien. Changeons nos comportements pour accueillir cette offre avec gratitude. Avec la biodiversité, c’est Noël tous les jours !
Gilles Bœuf : Laboratoire Arago, Université Pierre et Marie Curie-Paris6 / CNRS, UMR « modèles en biologie cellulaire et évolutive », Banyuls-sur-mer, Président du Conseil Scientifique du Muséum national d’Histoire naturelle.
lundi 1 décembre 2008
Mia et le Migou
lundi 24 novembre 2008
Semaine de la réduction des déchets
C’est une semaine de forte sensibilisation autour des déchets ménagers. En effet, le développement durable, c’est prendre en compte la production des produits, mais également leur fin de vie : recyclage, destruction,…
Les 5 grands thèmes de la semaine :
- ça déborde !
- mieux produire
- mieux consommer
- réutiliser
- moins jeter
Tout à fait en phase avec la philosophie qui anime weezlife et greenweez .
D’ailleurs sur greenweez, vous trouverez des bacs de tri design (ça donne envie de trier !), des couches lavables, des économiseurs douche et robinet, des boules de lavage, et plein d’autres produits qui aident à réduire les déchets, et la facture à long terme !
plus de conseils sur le site de l’ademe : www.reduisonsnosdechets.org
jeudi 13 novembre 2008
Le rapport 2008 du WWF est sorti
Comme ils nous le rappellent, si la crise financière est grave, ce n’est rien à côté de la crise écologique qui nous attend. Et pourtant, nous agissons de la même manière, cherchant la satisfaction immédiate sans prendre en compte les conséquences.
Que nous apprend le rapport ? D’abord, une actualisation des chiffres : James P. Leape, Directeur général du WWF International, nous les résume ainsi : « Notre empreinte écologique mondiale dépasse maintenant la capacité de régénération de la planète d'environ 30 pour cent. Si nos demandes se maintiennent à la mêmecadence, nous aurons besoin, vers le milieu des années 2030, de l'équivalent de deux planètes pour maintenir notre mode de vie. »
De plus, le rapport indique que plus des trois quarts de la population mondiale vit dans des pays qui sont débiteurs écologiques - leur consommation nationale ayant dépassé la biocapacité de leur pays.
En 2005, l’empreinte écologique de la France excède ainsi de 62 % sa biocapacité, et ce malgré la prise en compte dans le calcul des forêts de Guyane .
Que peut-on faire pour diminuer cette empreinte ? La première chose, c’est de revoir notre manière d’envisager le bien-être. Nous l’associons généralement à la consommation et à la croissance de l’économie, ce qui légitime toutes les dérives écologiques que nous connaissons actuellement.
Mais le bien-être passe inévitablement par un rapport sain à la nature. Imaginez-vous notre pays sans ses belles forêts, campagnes, montagnes ou plages ? Apprécier les plaisirs "gratuits" et être responsable dans nos achats de services ou de biens, c'est aussi cela le bien-être...
Pour consulter le rapport Planète Vivante : http://www.wwf.fr/pdf/LPR_2008_FR.pdf
mercredi 5 novembre 2008
Le Diaporama Greenweez
Empreinte écologique
Qu'est-ce que l'empreinte écologique ?
C'est la mesure de notre impact sur la nature et la planète Terre.
Tout ce que nous consommons au quotidien a un impact, calculé en termes de superficie nécessaire pour combler nos besoins (consommation de ressources et absorption des déchets).
Pour rendre cet indicateur plus concret, des calculateurs utilisent la référence du terrain de foot, ou de la planète. Par exemple, si tout le monde vivait comme un Européen, il faudrait actuellement presque 3 planètes pour subvenir aux besoins mondiaux. La surface prise en compte est la surface biologiquement productive, c'est-à-dire que les déserts, glaciers, océans, etc. ne sont pas pris en compte. N'oublions pas que nous partageons aussi la planète avec toutes les espèces animales et végétales qui participent à la richesse de la vie sur Terre. Ainsi une partie de la surface productive leur est réservée...
La planète terre peut absorber l'impact humain dans le cadre d'une consommation raisonnable. Le développement durable a justement ce but : que la consommation mondiale n'excède pas les ressources naturelles disponibles par habitant.
Nous vous invitons à calculer votre empreinte écologique à l'aide d'un outil très simple, développé avec l'association Agir 21 : vous pourrez estimer combien de planètes seraient nécessaires si tout le monde vivait comme vous.
http://www.greenweez.com/upload/files/empreinte.swf
Cet outil nécessite l'installation d'Adobe Flash Player. Si vous ne l'avez pas, vous pouvez le télécharger gratuitement.
lundi 3 novembre 2008
La préservation de l'environnement, une opportunité pour grandir
Depuis que nous sommes entrés dans l'ère industrielle, qui a commencé il y environ 150 ans, l'activité humaine s'est considérablement développée sur Terre. Nos vies ont changé et l'état intérieur des hommes et des femmes qui peuplent cette planète s'est considérablement modifié. Davantage de désirs, davantage de pensées, davantage de tensions intérieures et l'individualisme s'est peu à peu installé au coeur de chacun au point de devenir aujourd'hui une évidence qui passe inaperçue. Chacun se sent profondément séparé des autres et du monde environnant, concentré sur sa quête de plaisir personnel. Animé par cet état d'esprit, nous avons considéré que la Terre n'était là que pour répondre à nos désirs et que l'on pouvait puiser indéfiniment dans ses ressources pour notre plaisir du moment.
Mais la réalité s'impose maintenant à nous, nous dépendons de la Terre, nous ne sommes pas des petits humains visitant cette planète comme si nous étions des étrangers prêts à changer de planète comme de chemise. Les êtres humains sont le fruit de la Terre, ils sont ses enfants. Tant que les enfants sont petits, la mère les nourrit et répond à leurs besoins mais quand ils deviennent plus grands et acquièrent de la force, ils ne peuvent plus se comporter en petits sous peine d'épuiser leur mère. L'heure est venue pour nous de devenir plus adultes, plus responsables et conscients. Il ne s'agit pas de morale, il s'agit des lois de la nature. Si nous continuons à nous comporter comme des enfants sur cette planète, les risques sont majeurs pour nous autres humains ainsi que pour le patrimoine d'espèces vivantes qui s'est développé sur terre pendant des centaines de millions d'années. En quelques centaines d'années, nous pouvons gâcher la fête qui dure depuis des centaines de millions d'années.
Ce constat qui s'impose à nous remet profondément en cause notre vision individualiste de l'Existence. L'homme et son environnement sont liés. En vérité, l'homme est le fruit de la Terre. Bien sûr, la Terre n'appartient pas à son fruit, c'est plutôt le fruit qui appartient à l'arbre qui lui donne vie. Dans cette prise de conscience, une formidable opportunité se révèle : retrouver le lien entre l'homme et son Environnement et même au-delà retrouver le lien entre l'homme et la Vie, entre l'homme et l'Existence. Ce lien perdu, qui créé l'individualisme, est en vérité source de souffrance. Les occidentaux que nous sommes, pétris d'individualisme, vivons en tension, sur la défensive, dans la peur des autres, de l'inconnu, de la mort... Nous nous sommes réfugié dans une identité factice que nous appelons « moi » sans être même capable de la définir, et nous vivons selon le concept basique : moi d'un côté, le monde de l'autre. Profondément séparé, inéluctablement seul. Malgré l'abondance de biens, d'objets, de machines, une souffrance intime est présente chez beaucoup d'entre nous, qui en arrivent même à penser que la vie n'a pas vraiment de sens.
Prendre conscience de l'interdépendance fondamentale entre l'homme et son environnement, c'est percer la carapace de l'individualisme et retisser des liens disparus. Plus cette conscience se développe et s'incarne dans le quotidien, plus l'individualisme se dissout et plus la paix revient au coeur même de notre être. Plus paisible, serein, mais aussi plus conscient et capable de vivre une vie pleine, en jouant notre partition personnelle en harmonie avec la symphonie d'ensemble qui se joue sur Terre.
Cette immense tâche qui nous appelle tous, celle de préserver ensemble notre planète, est une formidable opportunité pour mûrir, pour devenir plus grand et au final plus heureux. Se comporter en enfant en méprisant ou en ignorant les lois de la Vie conduit tôt ou tard à la souffrance, reconnaître les lois de la vie et vivre en harmonie avec elles conduit au Bonheur.
Carl de Miranda, Greenweez
Bienvenue
A très bientôt sur ce blog et sur www.greenweez.com